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Gwendoline, ma jolie vache Pie Rouge !
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24 février 2017

Déroulement de la journée de hier dans la presse

Je viens de boucler mon sac... Avec en principal le licol de Gwendo bien sûr, mais aussi mon pantalon du dimanche, ma chemise blanche et mes chaussures de ville...

J'essaierai de vous mettre des nouvelles mais ce sera sur mon compte Facebook Michel Rannou (il y en a plein mais sur mon profil je suis avec Gwendo). Y a plus qu'à croiser les doigts car toutes les vaches sur le concours sont toutes belles... Et les doigts de pieds avec...

 

 


 

Voici les articles parus ce jour qui explique merveilleusement bien la journée de hier.

Et encore merci aux journalistes du Ouest-France, du Télégramme et de France Bleu Breizh Izel de s'être déplacés !

 


 Ouest-France, toute l’actualité locale et internationale

Pleyben. Quand les vaches finistériennes montent à Paris [VIDEO]

Michel Rannou, sa Gwendoline et ses deux filles (à gauche), et Xavier Rannou avec une de ses vaches pie rouge, avant qu’elles ne montent dans le camion.
Michel Rannou, sa Gwendoline et ses deux filles (à gauche), et Xavier Rannou avec une de ses vaches pie rouge, avant qu’elles ne montent dans le camion. | Ouest-France

Philippe ATTARD.

Laurent Gainche et son entreprise Trans-Bétail ont embarqué, ce jeudi 23 février, onze vaches à partir de l’EARL Rannou de Pleyben. Direction le Salon de l’agriculture à Paris.

Reportage

À Gwenaleguen en Pleyben, tout le monde est prêt pour envoyer ses vaches concourir au Salon de l’agriculture à Paris. Pour Xavier Rannou, 38 ans, gérant de l’EARL du même nom, c’est une habitude. « Voilà 35 ans que l’on monte au Salon de l’agriculture. Et nous avons eu 12 championnes ! Moi, ça fait cinq ans que je m’en occupe. Avant, c’était mon père Raymond. »

L’élevage de Gwenaleguen est constitué de 70 vaches, exclusivement pie rouge, qui lui donnent droit à produire 550 000 l de lait. L’EARL Rannou joue sur un autre tableau : celui de la reproduction. « Il y a beaucoup de demandes, et on ne peut plus se contenter que du lait. Nous gardons une quarantaine de veaux mâles. »

Douze championnes

C’est là que les médailles affichées sur le mur de l’étable, avec les photos, jouent un rôle. « Pas plus tard que la semaine dernière, un éleveur du Cantal m’a appelé pour m’acheter un veau, sans se déplacer… » Xavier ira au salon juste le dimanche, jour du concours. C’est lui qui promènera sa vache propre et tondue de près, entre midi et deux, devant le jury. « Il faut qu’elle soit en forme le jour J. Elle devra marcher la tête haute, et du même pas que moi. Ce dernier point n’est pas obligatoire, mais c’est mieux… »

La préparation, ce sera l’affaire du jovial Jérôme Derien, 25 ans, qui fera le voyage avec les 26 vaches. « À Paris, on se lève à 5 h, et à 9 h, il faut qu’elles soient lavées, traites, nourries, et leur litière changée. » Il sera aidé pour cela de quatre étudiants de la Maison familiale rurale de Ploudaniel. Pour rien au monde, Jérôme ne raterait le rendez-vous.

Michel Rannou est venu avec ses deux filles pour amener sa vache pie rouge Gwendoline au salon de l’agriculture à Paris.
Michel Rannou est venu avec ses deux filles pour amener sa vache pie rouge Gwendoline au salon de l’agriculture à Paris. | Ouest-France

Pourtant, il dormira à côté des vaches, dans un genre de cabanon et sur un matelas gonflable. « Il faut rester à côté. Pendant dix jours, elles seront dans un endroit qu’elles ne connaissent pas, toutes lumières allumées. Si l’une d’elles s’échappe, il faut que je puisse la récupérer rapidement. » Et il mangera à la cantine, préparée avec talent apparemment par un Costarmoricain, Bruno.

Pendant une semaine, Paris accueillera « la plus grande étable de France », puisqu’elle abritera 500 vaches. « Pour qu’elles soient prêtes le jour J, résume Xavier, il faut que le transport se passe bien, qu’elles s’habituent au bruit, à la musique et à la lumière. » Un entraînement qui a déjà débuté à Pleyben.

Point de ralliement

Peu à peu, les camionnettes arrivent, chargées de vaches. Car l’EARL Rannou est le point de ralliement de plusieurs éleveurs. Michel Rannou est venu de Sizun en tracteur, avec Gwendoline dans sa remorque, une superbe pie rouge habituée des concours. Il y a aussi le parc d’Armorique, qui vient de Menez-Meur à Hanvec avec plusieurs vaches.

C’est l’épouse du chauffeur qui remplit les papiers sur… un drôle de bureau ! | Ouest-France
26 vaches à transporter

Elles prendront toutes place dans le camion dont l’arrière compte deux étages pour installer 11 vaches. « On s’arrête environ toutes les 90 minutes, pour surveiller que tout aille bien », explique Laurent Gainche, qui a la lourde responsabilité de convoyer les espoirs des éleveurs jusqu’à la capitale. Il arrivera vendredi matin, vers une heure, après s’être arrêté à Gouarec charger une remorque à deux étages avec 14 bovins. Il a l’habitude : « Ça fait 36 ans que je transporte les vaches pour Paris ! » Sa femme l’accompagne, et c’est elle qui s’occupe des papiers. D’ailleurs, ce départ est une vraie fête familiale. Sandrine est venue de Sizun avec ses deux filles, Aziliz et Alwena. Les éleveurs discutent entre eux.

Lionel Derien, 25 ans, a pris ses congés pour aller s’occuper des vaches pie rouge au salon.
Jérômel Derien, 25 ans, a pris ses congés pour aller s’occuper des vaches pie rouge au salon. | Ouest-France

Le plus heureux, c’est Jérôme. Il travaille à Finistère remplacement, mais là, il est en vacances. « J’y vais sur mes congés. Pour moi, c’est dix jours de fête ! »


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Publié le 24 février 2017
Agriculture. Direction Paris pour ces bretonnes
Agriculture. Direction Paris pour ces bretonnes
Agriculture. Direction Paris pour ces bretonnes

À Pleyben, Jolly, Gwendoline, Loenna et leurs compagnes de voyage ont embarqué, hier après-midi, en direction de Paris, dans une joyeuse ambiance. Elles se rendent au Salon de l'agriculture, où ces représentantes de leurs races espèrent bien se faire remarquer.

Ambiance de fête, hier après-midi, dès 13 h 30, à la ferme de Xavier Rannou, au lieu-dit Gwennaleguen, à Pleyben. C'était le grand départ pour Gwendoline, Jolly, Elsa, Figue ou encore Hanvezh. Direction Paris et son Salon de l'agriculture, qui débute demain. Mais avant de pouvoir prendre la route, branle-bas de combat pour réunir tout le monde. Loenna, Jolly et Elsa, trois pies rouges de Xavier Rannou sont bien entendu déjà là, mais Gwendoline, de la même race, arrive de Sizun ; Figue et Izella, accompagnée de son veau Noz, bretonnes pies noires, respectivement de Landrévarzec et du Domaine de Menez-Meur, et, enfin, Hanvezh, la seule armoricaine de la troupe, de Plouigneau.

35e participation


La plupart ne sont pas des novices. Gwendoline, star locale et fierté de Michel Rannou, éleveur à Sizun, a déjà participé au salon en 2015, où elle a remporté la troisième place dans la catégorie vache première lactation. C'est dans le classement troisième lactation que la championne se défendra cette fois-ci. Un peu plus loin, André Morin, emmène, lui, son armoricaine Hanvezh, 5 ans, pour la toute première fois. Du côté de Xavier Rannou, avec trois pies rouges sélectionnées cette année, l'éleveur n'en est pas à sa première. Si c'est « seulement » sa cinquième participation, l'exploitation Rannou et son père Raymond en comptabilisent déjà 34 et douze championnes.

Une fierté

Alors que, une à une, les vaches rentrent à l'intérieur du camion, il faut reconnaître que c'est avec une certaine fierté que tous ces éleveurs préparent le départ.
« C'est aussi une reconnaissance de notre travail, reconnaît Xavier Rannou, tout en montrant un mur couvert des prix de ses championnes. Mais on le fait avant tout par passion. » Si la présence de leurs bêtes au salon se fait sur la base du volontariat, une sélection n'en garde que les meilleures représentantes.

Quatre heures de travail chaque matin

Il est déjà presque 15 h, les portes du camion viennent d'être refermées. Il peut enfin prendre la route. Mais avant d'arriver à la capitale, plusieurs arrêts sont prévus à Loudéac, Rennes et Laval. Une remorque dotée d'un étage viendra compléter le camion. En tout, ce ne sont pas moins de 26 vaches, génisses et veaux qui « covoiturent » ensemble pour une arrivée prévue aux alentours de 1 h. Aujourd'hui, place à une journée entière de nettoyage. Eau chaude et savon devraient permettre à ces championnes en devenir de resplendir. « Il faut que ce soit blanc blanc. Là, c'est plutôt blanc marron », lâche Jérôme Derien dans un rire tonitruant. Le jeune homme de 25 ans, qui fait partie de l'équipe de cinq vachers qui prendront soin d'une quinzaine de pies rouges, sait déjà que quatre heures de travail l'attendent chaque matin avant 9 h. Il faudra également les surveiller, nuit et jour. « Tout est prévu et on dort à 100 m d'elles. En cas de problème, on peut intervenir rapidement, si l'une d'entre elles se détache, par exemple. » Pas de quoi, cependant, effrayer le jeune homme de 25 ans qui participe pour la quatrième fois au salon. Accompagné de sa bonne humeur contagieuse, le Morlaisien ne manquera pas de prendre soin de ses protégées. Et pour ceux qui ne se déplacent pas à Paris, Gwendoline et ses congénères se déplaceront au festival Agri Deiz, les 25 et 26 mars, à Quimper.

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Gwendoline, ma jolie vache Pie Rouge !
  • L'idée de ce blog est venue de la participation de Gwendoline, notre jolie vache Pie Rouge, au Salon de l'agriculture de Paris en 2015. Découvrez ici nos aventures... Mon compte facebook : https://www.facebook.com/michel.rannou.925
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